Les archives sont définies, par le Code du patrimoine, comme les archives qui ne sont pas publiques. Les archives privées peuvent être conservées dans un service public d'archives. S'il existe pour les archives publiques une procédure obligatoire de versement, aucune obligation n'existe pour les archives privées. Les archives définitives des personnes physiques ou morales privées peuvent entrer par don, dépôt, legs, achat ou dation.
Les archives privées présentant "pour des raisons historiques un intérêt public" peuvent être classées comme archives historiques, à l'instar du classement au titre des monuments historiques. Dans les Vosges, deux fonds sont ainsi protégés : les archives de la Société l'Imagerie d'Épinal, classées en 1989 et celles de la Société des Grandes orgues de Rambervillers, classées en 1994.
Tous ces documents alimentent la série J (dite des documents entrés « par voie extraordinaire », c'est-à-dire autre qu'administrative) ou la série Fi consacrée aux documents iconographiques.
Nous distinguons les archives :
- de personnes ou familles (érudits, scientifiques, hommes politiques, hommes de lettre, architectes ou photographes…)
- d’entreprises
- d'associations (culturelle, sportive, parti politique, syndicat…)
- d’institutions religieuses, de paroisses
Elles viennent compléter les archives des administrations publiques, en offrant au chercheur un point de vue différent, complémentaire et essentiel. Ces archives sont une source remarquable d’informations historiques et généalogiques.
Les archives privées se présentent sous différentes formes et supports :
Parchemins, papier, formats électroniques, photographies, plaques de verre, plans, vidéos, affiches, correspondance, notes, cartes postales, rapports, statuts, livres de comptes, etc.